Recrutement : les voyants sont au vert

Les perspectives d’embauche des entreprises françaises devraient être très positives jusqu’à la mi-202 selon une étude de Adecco, qui vient étayer les derniers relevés de l’INSEE en ce sens.

Une première bonne nouvelle était tombée le 8 novembre dernier : l’INSEE a confirmé que les créations d’emploi sur le troisième trimestre 2019 s’élevaient à 54 000. Le baromètre annuel du groupe de travail temporaire Adecco vient confirmer ces bonnes perspectives.

Selon celui-ci, 3 700 000 recrutements devraient être réalisés en France d’ici la fin du premier semestre 2020. Il s’agit là d’une hausse significative de 3.5% par rapport aux chiffres envisagés initialement il y a quelques mois, signe de la bonne santé et de la vigueur du marché de l’emploi français.

D’autres chiffres viennent confirmer cette bonne forme : la part des CDI progresse de deux points (à 40%), tandis que la part des CDD ne représente que 30%, en baisse d’un petit point.

Des différences selon les secteurs

Des différences existent bien entendu en fonction des secteurs d’activité. Le secteur le plus demandeur d’emplois est le commerce, suivi par la construction, l’informatique et le juridique. Les secteurs de l’hôtellerie-restauration, des arts et du spectacle ainsi que la banque – assurance sont les seuls chez qui les recrutements devraient être à la baisse.

Les secteurs les plus pourvoyeurs d’emploi sont également ceux qui ont le plus de difficultés à recruter, la plupart du temps faute de main d’oeuvre suffisamment qualifiée. Les différents plans de formation successifs n’ont pas permis de combler cet écart entre main d’oeuvre et besoin en recrutement. D’où l’idée des quotas d’immigration en fonction des besoins en main d’oeuvre.

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