Les startups veulent voir grand

Alors que la crise économique engendrée par la COVID-19 se poursuit, les startups françaises ont globalement réussi à faire face à la crise, et veulent désormais repartir de l’avant

Depuis le mois de mars et la période de confinement, une crise économique d’une ampleur considérable frappe durement la plupart des secteurs d’activité de l’économie française. Pourtant les startups françaises continuent de voir grand, malgré une nette baisse des levées de fonds. Kat Borlonga, patronne de la French Tech confie ainsi à Maddyness, que si les premiers mois de la crise ont été consacrés à l’urgence économique, les startups veulent repartir de l’avant lors de cette rentrée.

Après avoir plutôt bien réussi à stopper l’hémorragie, les startups doivent aujourd’hui faire face à de nouveaux défis. Le premier d’entre eux est la gestion humaine des collaborateurs. Beaucoup de startups ont eu recours au télétravail durant la période de confinement. Aujourd’hui, pour la plupart d’entre elles la tendance est au retour aux bureaux (au moins partiellement). Il faut donc réussir à recréer des habitudes et du lien avec les collaborateurs, tout en traitant les aspirations des salariés au télétravail.

La reprise des embauches dans le numériques et l’attractivité des entreprise qui s’est maintenue sont deux indicateurs de la bonne santé du secteur. Et le fait que le secteur ait bien résisté à cette crise rassure sur les fondations des startups. Oui, le secteur est capable de résister à une crise économique d’ampleur, notamment grâce aux capacités de résilience de certaines d’entre elles, qui n’ont pas hésité à trouver de nouveaux secteurs d’activité pour faire face à la crise.

En comparaison avec les crises de 2000 et 2008, le secteur de la tech française semble avoir gagné en solidité. Pour Kat Borlonga, cette solidité s’explique notamment par l’expérience acquise par le secteur, notamment dans la gestion de crise.

Faire face dans la durée

Toutefois, toutes les entreprises ne bénéficieront pas de l’argent disponible sur le marché si la crise perdure. Les sociétés qui n’ont pas de chiffre d’affaires risquent d’être les plus en difficulté, les financement risquant de se concentrer sur des startups plus développées. Toutefois, selon Clara Audry, partner chez Cap Horn, les startups en phase de développement devraient pouvoir compter sur des financeurs de la nouvelle génération qui ont connu les difficultés des crises précédentes.

Kat Borlogan envisage même de profiter de cette crise pour développer de nouvelles pistes : « est-ce qu’on a envie de répliquer ce qu’on avait avant le Covid ? Est-ce que le but ce n’est pas de repenser la French Tech ? » Une nouvelle génération de startups à construire, plus de délocalisation, plus de femmes et de personnes en provenance d’autres secteurs pourraient permettre à secteur de la Tech de transformer une crise en opportunité.

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