Mentir sur son CV : quels sont les risques ?

Qu’il s’agisse d’un petit enjolivement ou d’un mensonge pur et dur, nombreux sont les candidats qui au moment de postuler auprès d’une entreprise trichent sur leur CV. Ils seraient 25% aujourd’hui à mentir sur leur CV lors d’une candidature. Mais les risques d’être démasqué sont nombreux et peuvent même donner lieu à des poursuites judiciaires. Alors, quels sont les risques de mentir sur son CV ?

Tricher sur son CV est devenu aujourd’hui une pratique banale. La plupart des astuces des candidats consiste à embellir la liste des missions qui leur ont été confiées lors de leurs précédentes expériences. L’objectif principal d’un CV étant de taper dans l’oeil du recruteur pour ensuite aller défendre ses chances en entretien, tricher devient tentant. Cependant, si le recruteur décide lors de l’entretien de s’arrêter sur des compétences ou des expériences qui ont été gonflées ou enjolivée, on risque vite de se retrouver dans une situation inconfortable que votre interlocuteur ne manquera pas de relever.

Le tricheur ne risque pourtant pas grand chose su le plan légal pour la bonne raison que la loi du 31 décembre 1992 indique que l’employeur a le droit et le devoir de vérifier les informations présentes sur le CV des candidats. Dans le pire des cas, si votre employeur s’aperçoit de vote supercherie, il pourra mettre tout simplement un terme à votre période d’essai. A priori, les risques de poursuites judiciaires sont faibles si vous n’exercez pas de profession à grands enjeux financiers ou humaines (médecin, pilote d’avion, avocat..)

Le principal danger vient alors du bouche à oreille qui existe entre les recruteurs. Les cabinets de recrutement notamment, échangent ce genre d’informations et peuvent vous “griller” auprès d’une bonne partie de la profession, et vous pourrez vous retrouver black-listé par certaines entreprises avant même de les avoir contactées.

Les principaux mensonges utilisés

Les compétences professionnelles : Ajouter quelques mois à un CDD ou transformer un poste d’assistant en responsable sont monnaie courante. Mais attention aux recruteurs pointilleux qui vérifient la cohérence des dates ou qui peuvent vous demander des références sur vos précédents emplois.

Les périodes d’inactivité : Dissimuler une période d’inactivité qui peut faire peur au recruteur sur un possible temps d’adaptation à vos nouvelles missions est tentant. Pourtant les recruteurs sont en général assez compréhensifs à ce sujet. Il suffit d’expliquer clairement que l’on a traversé une mauvaise passe ou connu un heureux évènement, ce qui renforce d’autant plus votre motivation à vous investir dans de nouvelles missions.

Mentionner de faux diplômes : Attention, c’est sans doute le mensonge le plus facilement détectable par les recruteurs. Même si une rumeur affirme que Rachida Dati aurait réussi à mentionné sur son CV un MBA de HEC jamais obtenu, vérifier l’obtention d’un diplôme est assez facile à réaliser. Les universités et grandes écoles ont toutes un annuaire ouvert des anciens diplômés. De plus, il arrive que certaines entreprises vous demandent une copie de vos diplômes pour vous justifier votre salaire.

Le niveau de langues : Là aussi, mensonge extrêmement répandu. Les candidats disposant de quelques notions dans une langue étrangère ont la fâcheuse tendance à afficher un niveau de pratique courant. Tester un candidat sur son niveau de langues lors de l’entretien est devenu une pratique courante .

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