Le bilan de l’emploi en 2013

En cette fin d’année, l’heure est aux bilans et il est temps de dresser un état des lieux de l’année 2013 en termes d’emploi. Dans une conjoncture difficile, le climat était principalement à l’attentisme, mais ce n’a pas pour autant empêché de voir se dégager de nouvelles tendances.

Hausse du chômage

L’objectif présidentiel d’inversement de la courbe du chômage ne devrait pas être atteint pour cette fin d’année, mais le ralentissement de la progression du nombre de demandeurs d’emploi observée durant l’année laisse espérer de belles perspectives pour 2014. “L’inversion de la courbe du chômage prendra le temps nécessaire” a ainsi déclaré François Hollande en décembre.

Avis mitigé sur les réseaux sociaux professionnels

Les réseaux sociaux professionnels ont réussi à capter une importante audience, notamment auprès des candidats. Un quart de la population active est ainsi inscrite sur un réseau social professionnel selon une étude Harris. C’est du côté du recrutement que Linkedin, Viadeo et autres ont encore tout à prouver. Seuls 8% des recruteurs déclarent utiliser les réseaux sociaux professionnels pour embaucher et seuls 26% sont inscrits sur les réseaux sociaux professionnels. Le bouche à oreille reste, malgré l’évolution du marché, le premier canal de recrutement (58%).

La chute de l’emploi cadre

2013 aura été une année difficile pour l’emploi des cadres. Bien qu’ayant moins souffert de la crise depuis 2008 que l’ensemble du marché, l’emploi des cadres a connu un recul beaucoup plus marqué lors de l’année 2013. Le nombre d’offres d’emploi déposées sur le site de l’APEC a chuté de 15% sur le mois de novembre 2013, pour la première fois depuis la création de l’agence pour l’emploi des cadres. Seul le secteur informatique parvient à garder la tête hors de l’eau et enregistrer une croissance du volume d’offres.

Les difficultés de l’emploi des jeunes

Le mal de l’emploi des jeunes viendrait-il du diplôme ? Selon une étude de l’Insee, les jeunes sans diplôme sont cinq fois plus touchés par le chômage. Les diplômés de CAP et de BEP ont également beaucoup plus de chances de connaître des difficultés à trouver un emploi à la sortie de leurs études. En revanche, neuf jeunes sur dix en possession d’un master, DUT ou licence sont parvenus à obtenir un emploi stable dans les trente mois suivant l’obtention de leur diplôme. L’informatique, l’ingénierie et la gestion restent les fonctions les plus porteuses d’emploi pour les jeunes.

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