Les cadres concentrés à Paris et dans les grandes villes

Selon une étude de l’APEC, un quart des cadres du secteur privé travaillent en région parisienne. C’est l’un des enseignements majeurs à retenir de cette étude qui montre que l’emploi des cadres se concentre autour des grandes villes.

La région parisienne compte donc à elle seule 5,5 fois plus que de cadres que la région de Lyon, et même autant que dans tous les autres grands bassins d’emploi de France. C’est le résultat d’une étude réalisée par l’APEC qui démontre la concentration des cadres dans les grandes villes françaises. Sur les 304 bassins d’emploi que compte la métropole, seuls 17 regroupent plus de 25 000 cadres. Mis ensemble, ces bassins représentent 58% de la population des cadres en France, alors qu’ils ne représentent que 34% de la population et 44% des emplois du privé. Le bassin d’emploi parisien, qui regroupe la capitale aisi qu’une centaine de communes de la petite et grande couronne, concentre 750 000 emplois cadres, soit près du quart des 2.9 millions de cadres français. Cela est du notamment à la forte concentration de sièges sociaux aux alentours de la capitale.

Les bassins d’emploi de cadres se portent bien

Toujours selon cette étude de l’APEC, les 17 zones d’emploi les plus peuplées en cadres se distinguent par leur résistance à la crise économique. Portées par le secteur tertiaire, elles ont gagné 2.5% d’emploi salarié entre 2009 et 2014, contre 0.4% pour la moyenne nationale et un recul de 1.1% pour les autres zones d’emploi.

Certaines villes bénéficient ainsi de cette croissance de l’emploi des cadres combinée à une présence d’entreprises appartenant à des secteurs d’activité dynamiques. C’est notamment le cas de Toulouse et Nantes, mais aussi de Lyon qui reste une destination très prisée des cadres. A l’inverse, Rouen ou Roissy – Sud Picardie ont souffert de la crise traversée par leurs industries dominantes (automobile et pharmaceutique). Tout en bas du classement, la Corse est la région comptant le moins de cadres (0.2% de la population). Enfin, malgré son statut de deuxième ville de France, Marseille ne se classe que 5e de ce classement, devancée par Paris, Lyon, Toulouse et Saclay.

 

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